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Dossiers spéciaux

 




 
 
L’Église ne reçoit ni subvention de l’Etat ou du Vatican ; elle ne vit que des dons de ses membres. Chaque année, la campagne du denier de l’Église permet de récolter les fonds nécessaires pour assurer le traitement des prêtres et des laïcs salariés des diocèses.

Des moyens pour l’annonce de l’Évangile

Le denier de l’Église permet d’assurer le traitement des prêtres et des laïcs salariés des diocèses, leur donnant les moyens d’agir. Par souci de synergie et de visibilité, les diocèses s’associent de plus en plus en province pour élaborer leur campagne de communication.

En France, l’Église catholique assure ses missions grâce à la générosité des fidèles. Celle-ci se traduit par leur participation au denier de l’Église, aux quêtes, aux messes et au casuel (dons à l’occasion des baptêmes, mariages, enterrements), et également par les legs et assurances-vie. Le denier de l’Église représente la première de ces ressources.

« Donner au denier de l’Église c’est exprimer la volonté de participer à la vie matérielle de l’Église, en sachant que la finalité de l’Église c’est l’annonce de l’Évangile », souligne Mgr Pascal Delannoy, président de la Commission épiscopale financière.

Le nombre approximatif des foyers donateurs est constant depuis plusieurs années (autour d’un million et demi), mais le don moyen est en progression. Jean-Louis Posté, qui collabore au Service administratif, juridique et financier de la Conférence des évêques de France, y voit le fruit d’une amélioration de la qualité des campagnes menées chaque année par les diocèses. La raison d’être et l’utilisation de cette contribution financière sont davantage développées. On y explique que les initiatives pastorales ont un coût et qu’à côté des sacrements comme le baptême ou le mariage, les paroisses et les diocèses doivent faire face à des charges récurrentes. La possibilité, depuis le 1er janvier 2005, de déduire de son imposition fiscale 66% du montant versé pour le denier de l’Église constitue également un encouragement au don.

Chaque diocèse mène sa campagne annuelle puis récolte et gère les dons reçus. Toutefois, en 1995, une concertation nationale sur ce sujet et les échanges entre économes diocésains ont permis de donner aux diverses campagnes une plus grande homogénéité. Les campagnes de collecte sont depuis lancées à la même date.

23 diocèses ont adopté le même visuel !

« Tous les économes diocésains sont convaincus de l’intérêt d’adopter un même visuel, assure Jean-Marc Pastant, économe du diocèse de Saint-Denis, mais la difficulté est de faire un choix qui satisfasse à la fois les diocèses urbains et d’autres plus ruraux ! »

Dans un souci d’économie, de plus en plus de diocèses d’une même province ecclésiastique travaillent désormais en synergie. C’est le cas notamment des diocèses des provinces de Cambrai, Dijon, Paris et Toulouse. Ces trois dernières provinces, ainsi que les diocèses d’Aix et Arles, Chartres et Nice (soit vingt-trois diocèses au total) ont même choisi cette année le même visuel.

D’autres diocèses mènent leur propre campagne. Ainsi, à Marseille, l’impulsion est centralisée à l’archevêché qui répond aux courriers, collecte et envoie les appels aux paroisses. Celles-ci assurent un rôle de distribution et d’animation pour chaque quartier. « Depuis trois ans, nous avons mis en place, dans chaque paroisse, des hommes et des femmes-relais pour la collecte du Denier », explique Frédéric Rebaudo, l’économe du diocèse. Ce dernier a mis au point un séquencement de l’appel : en paroisse, à l’archevêché et dans l’Enseignement catholique, avec trois approches et trois messages différents.

Concernant l’appel de l’archevêché, à l’adresse des donateurs existants, le séquencement varie également selon leur ancienneté. « On ne peut avoir le même langage avec les donateurs conquis depuis un an et qui sont à fidéliser, avec ceux qui donnent depuis deux ou trois ans, qui reçoivent un message d’augmentation de leur don ou de prélèvement automatique, et, enfin, avec ceux qui participent au Denier depuis plus de trois ans, à qui est envoyé un message de parrainage-cooptation. » Une approche marketing qui a donné lieu à une progression de 20% l’an dernier !

Patrick de Sagazan
Article paru dans Catholiques en France, n° 35, février 2008